News and Research on Europe highlighting Robert Schuman's political, economic, philosophical contribution from the independent Schuman Project Directed by David H Price.
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                                                                                                              le 23 novembre 2006

Monsieur José Manuel Barroso
Président de la Commission  Européenne
Bruxelles
 
LETTRE OUVERTE
 
 :                        La falsification de l’histoire constitutionnelle de l’Europe est DANGEREUSE
 
Cher Monsieur le Président,
Il est fortement louable que les Institutions Européennes consacrent leur temps et leurs ressources à informer les Européens et un public plus large dans le monde sur l’origine et le fonctionnement de la Communauté Européenne et de l’Union Européenne. C’est également leur responsabilité. C’est aussi le devoir des États membres. Eux et leurs populations ont consenti à ce processus  et à cette grande expérience de paix.

Mais, dans un système démocratique, de telles campagnes doivent se conformer strictement à la vérité, sans crainte ni faveur. Ce serait évidemment un très mauvais service rendu à la population si les ressources des contribuables et les fonctionnaires (qui devraient être impartiaux) étaient employés à propager des faussetés et à renforcer le préjudice en place de la vérité.

Beaucoup de gens qui travaillent actuellement pour unifier l’Europe et d’autres qui lisent des livres d’histoire sont choqués que la Commission européenne ait lancé une campagne de désinformation dans le style d’Orwell et coûtant des millions  d’euros. Elle vise à réécrire l’histoire constitutionnelle de l’Europe en disant qu’elle a commencé en 1957. Le héros de George Orwell dans son roman “1984” a eu la déshonnête besogne de modifier pour le compte du “Grand Frère” les véritables faits et les dates des événements dans les archives historiques.

Il n’est tout simplement pas vrai que l’Union Européenne ait commencé prendre forme par les Traités de l’Euratom, du Marché Commun faits à Rome en 1957,  comme l’indique la nouvelle campagne de mass media.  Sous pression du gouvernement allemand les fonctionnaires européens ont commencé déjà par organiser une compétition pour le logo du “cinquantième anniversaire de l’origine de l’Union Européenne” pour 2007. Maintenant ils vont dépenser environ 10 millions d’Euro pour un programme énorme tout au long de l’année suivante : “Ensemble depuis 1957”. Le gouvernement allemand qui prendra la Présidence européenne en 2007 veut propager cette sottise parmi les jeunes allemands et européens. Ils prétendent que cette campagne pourrait recevoir un appui afin de résoudre l’echec du “Traité établissant une constitution pour l’Europe”.
 
FAUX !

La célébration de falsifications ou d’une histoire contrefaite de l’Europe est non seulement sans valeur éthique. Elle joue avec le feu et crée de ce fait de la fumée qui rendra les problèmes courants encore plus difficiles à résoudre. Elle approfondira l’impasse de référendum. Pourquoi ? Parce qu’elle essaye d’enterrer l’accomplissement le plus important jamais réalisé et les principes de la Démocratie Européenne en organisant une célébration de nature matérialiste dangereuse.

Le but principal de la fondation de la Communauté Européenne a été annoncé bien avant 1957  Déjà en mai 1949,  Robert Schuman, Ministre des Affaires Etrangères de la France, l’a décrit comme étant “une vaste et durable union supranationale”. C’était une expérience scientifique qui  va “mettre un terme à la guerre et garantissant la paix éternelle” parmi ses Etats. Il a répété cette affirmation dans la déclaration Schuman rendue officielle un an plus tard.  Il a affirmé que la Communauté “rendrait la guerre non seulement impensable mais matériellement impossible.”

La PAIX

Quelle plus grande tâche pouvait donc être imaginée dans une région où, depuis la période des Romains, deux mille ans plus tôt, presque chaque génération avait connu la guerre ! La paix s’est maintenant réalisée. En octobre 1953, Schuman a parlé devant une assistance au Collège de l’Europe à Bruges en Belgique : “Je puis dire aujourd’hui sans crainte d’un démenti que ce résultat (de rendre la guerre impossible et impensable) est actuellement acquis.”

Aujourd’hui, c’est l’évidence.

Plus que soixante années de paix. Il n’y a aucune période comparable de paix en Europe de l’Ouest depuis la soi-disant paix d’Auguste au temps de la naissance du Christ et cette période fut extrêmement précaire et ne dura seulement que quelques années.

Cet événement de la Communauté européenne marque un changement d’époques. Il s’est produit juste quelques courtes années après la guerre affreuse de Hitler : du sang, de la haine et l’essai d’exterminer les races, la religion et  la vraie compréhension. La deuxième guerre mondiale 1939-45 était la troisième guerre qui s’est produite dans la vie d’un Français ou d’un Allemand, nés avant 1870. La Communauté Européenne a remplacé la vengeance par la réconciliation. C’est parmi les plus grandes réussites accomplies dans l’histoire de toute l’humanité !

Alors pourquoi  la Commission et les Allemands (qui doivent mieux savoir) ont-ils fait surgir l’idée idiote que les Traités du Marché Commun et de l’Euratom correspondaient à l’ “anniversaire de l’Union Européenne”.  Franchement, c’est un non-sens complète. Les fonctionnaires gouvernementaux et européens qui ont soulevé cette fausse idée auraient raté n’importe quel examen d’histoire européenne. Quelle sorte de confusion et de duperie cette campagne sèmera-t-elle parmi les jeunes gens de l’Europe ? Ils appartiennent à la troisième génération qui pour la première fois dans l’histoire n’a jamais connu la guerre mais une prosperité sans précédent. Il faut le leur expliquer comment ça se passait.

Les Marchés communs belliqueux
La paix se fait-elle  par une union douanière ou un marché commun ? En 1870, le prussien Bismarck, par son  processus d’union douanière, a plongé l’Europe dans la guerre ! Hitler a aussi voulu un marché commun à travers l’Europe -- mais sous le commandement allemand nazi, qui était destiné à accomplir son mal par des plans destructeurs. Des industriels sans scrupules ont également voulu soutenir le marché commun de Hitler ! Alors, pourquoi célébrer le marché commun1957 qui  N’EST PAS l’ “anniversaire de l’Union Européenne” ?

Le véritable “anniversaire”, c’est celui de la création de la Communauté européenne dont le but spécifique était de bloquer pour toujours l’idéologie monstrueuse de Hitler, celle de la race maîtresse et de son action inadmissible.

Ce que nous devrions célébrer, c’est : « comment un juste système européen a fourni des moyens de régir tous les Européens par eux-mêmes dans la liberté, l’égalité et la justice ? ». Clairement le système européen de gouvernance qui a apporté la paix et non pas la guerre est l’événement que nous devrions célébrer. La naissance du système de gouvernance de l’Europe ne s’est pas produite par le traité de Rome mais SIX ans  plus tôt.

Évidemment le marché commun de 1957, dans un système européen du droit démocratique, n’aurait jamais existé si cette première Communauté avec son premier marché commun du charbon et de l'acier du février 1953 n’avait travaillé en premier lieu à la satisfaction de chacun. En célébrant  les marchés communs et en évitant ainsi le fait de présenter cet événement historique majeur, la célébration des marchés communs devient un acte irresponsable et dangereux.

Ce qui est étonnant, et non reconnu par des politiciens matérialistes, c’est qu’un système européen de paix puisse être conçu et projeté dans la théorie et puisse être mis en pratique. Mais ce fut le cas! Schuman l’annoncé comme expérience et découverte scientifique en 1949. En 1950 les Américains du plan Marshall d’aide aux secours concluaient que les tentatives d’unification économique avaient été un échec. Les démocraties nationales de l’Europe refusaient de s’intégrer économiquement. Les organisations  économiques et les marchés communs étaient trop lents pour se développer, ils étaient jonchés d’obstacles.

Schuman  signalait que d’ «autres formes de l’unification économique avaient échouées». Il rappelait à Bruges que l’Europe avait été en crise, que l’idée de construire l’Europe par un marché commun ou une union douanière générale avait échoué. L’intégration était l’espoir majeur de l’activité massive et généreuse du plan Marshall des USA. Si les puissants Etats-Unis  ne pouvaient pas aider l’Europe en établissant un marché unique, qui le pourrait ?

«Aucune puissance sur terre ne pourra remédier à l’appauvrissement de l’Europe en raison des deux guerres mondiales,” concluait un « think-tank » américain, le Foreign Policy Association, en mars 1950. L’époque européenne était finie, expliquait-il. Les cinq siècles de  gloire et de puissance de l’Europe qui suivirent la découverte du nouveau monde sont terminées, disait-il. L’Allemagne était l’objet de tensions croissantes entre l’Ouest et les Soviéts. Un futur certain de la pauvreté et des guerres était prévu.

La haine et les vies cassées étaient un problème d’après-guerre plus grave que les dommages matériels. Elles étaient les semences des prochaines guerres. Le pronostic était réaliste mais erroné. Quelque chose de tout à fait extraordinaire se produisit.

La première Communauté européenne  changea tout cela. Deux mois après, le 9 Mai 1950, Schuman prononçait sa déclaration. Son but ? “Nous devions nous attaquer aux causes de ce mal,” avait déclaré Schuman aux jeunes et aux professeurs à Bruges, “faire cesser, avant tout, les antagonismes et à des rivalités épuisantes, leur substituer une coopération permanente”. La création d'un nouveau système démocratique européenne!

La naissance de l’Europe date du Traité de Paris en 1951. Se sont impliqués  cinq organes démocratiques et supranationaux  pour assurer la paix en contrôlant ensemble les intérêts nationaux les plus essentiels : charbon et acier. Le charbon en tant que source principale d’énergie était équivalent au pétrole d’aujourd’hui. Ces deux produits furent jugés les plus essentiels pour la guerre et également pour réaliser la paix constructive.

Réconciliation
Les gouvernements européens ne pourraient pas avoir fait une étape si audacieuse sans la réconciliation, d’abord forgée par des pionniers courageux dans tous les secteurs juste après la deuxième guerre mondiale.  Comme le disait Robert Schuman, Premier Ministre Français et  Père Fondateur de notre Europe moderne, ces pionniers, appliquant des principes chrétiens, n’ont pas seulement accepté de pardonner à d’autres des crimes affreux commis pendant la  guerre. Étonnant, disait-il, pour ceux qui n’avaient pas conscience que ces principes étaient chrétiens, ces pionniers ont également accepté de travailler ensemble pour construire l’Europe du futur avec d’anciens ennemis. (voir ‘Pour l’Europe’, p.44). Schuman a été prisonnier des Nazis en 1940. La Gestapo l’a interrogé et a menacé sa vie. Et pourtant,  il a travaillé davantage que d’autres pour la vraie réconciliation européenne avec les Allemands et tous les peuples de l’Europe.

Le sacrifice et la vision de ces pionniers ont apporté à l’Europe la plus longue paix de son histoire et la grande prospérité d’aujourd’hui. La naissance de l’Europe n’était pas un marché commun. Elle s’est produite, des années plus tôt, en se basant sur cette dimension spirituelle de la réconciliation. Historiquement, les marchés communs et les unions douanières matérialistes ont souvent encouragé l’envie, la convoitise et la concurrence sans base morale. Schuman a confirmé l’Europe sur une base plus solide, quelque chose qu’il a appelé :  une découverte scientifique dans le domaine de la politique.

Le marais de la "Constitution"
La falsification historique de cette construction réalisée par les pionniers nous rend aujourd’hui un mauvais service. Elle posera des problèmes à nous tous. A la suite des votes du NON par les référendums français et néerlandais, créer une base constitutionnelle démocratique ferme et de progrès pour l’Europe est la tâche la plus importante et délicate à laquelle les institutions européennes doivent faire face.

Sans une compréhension claire de l’origine entièrement démocratique des  Communautés Européennes, il est difficile au public européen de comprendre  les dommages que  l’opposition anti-démocratique a causé aux Institutions Européennes  au cours du demi-siècle passé.

La démocratie, disait Robert Schuman “est au service du peuple et il agit en accord avec lui.” En tant que premier ministre et ministre des affaires étrangères, il a fait face à une opposition massive en tentant de réconcilier les factions guerrières en Europe. Les communistes, les gaullistes et les nationalistes combinaient avec d’autres oppositions, souvent dans son propre parti politique. Il a prévenu des ‘démocrates contrefaits’. Beaucoup de chefs ‘démocrates’ nationaux, pour des raisons politiques égoïstes, ont essayé de détruire la jeune démocratie européenne ou de la rendre incapable. Les démocrates nationaux ont agi auprès de leurs voisins démocrates de manière hautement suspecte et non démocratique.

Cinquante ans de retard démocratique
Il a fallu  presque trente ans aux ministres ‘démocrates’ pour convenir que les  représentants au Parlement européen devraient être élus par le suffrage universel. Et seulement après que le Parlement britannique l’ait boycotté. Pourtant cette demande avait été écrite dans le Traité Fondateur Constitutionnel de Paris en 1951. Les électeurs attendent toujours patiemment depuis une demi-siècle le simple, juste et équitable statut électoral promis à tous dans l’article 21 du Traité fondateur.
 
Schuman insistait que les sessions des Conseils, des comités et d’autres institutions devraient être ouverts au public et être en fait “sous le contrôle de l’opinion publique.”  Pourquoi toujours le Conseil de Ministres ‘démocratique’ exclut-il impérieusement les journalistes et le public? Les démocraties populaires du modèle soviétique – Schuman les a appelées “des démocraties contrefaites” – n’avaient-elles pas imposé un tel “déguisement hypocrite” pour étouffer la discussion démocratique ? La Corée du Nord le fait toujours. Aujourd’hui dans l’Union Européenne le public européen attend toujours l’accès à environ 1500 ‘comités de comitologie’ dont les discussions affectent souvent sa vie individuelle. Pourquoi les ministres insistent-ils qu'une telle exclusion se fait contre les intérêts évidents du peuple? Ils doit devenir “au service du peuple et agissant en accord avec lui.” 

“Dans une démocratie véritable,” disait Schuman, “il y a une seule limite à la liberté : les assises de l’Etat et la Société doivent rester à l’abri de la violence et des entreprises destructrices. Toute réforme, toute révendication peut faire l’objet non seulement de la discussion libre, mais encore d’une action individuelle ou collective auprès des pouvoirs publics, dans les formes prévues par la loi. Il n’y a pas içi place pour un dogmatisme auquel ne prétendre que des vérités immuables et absolues, révélées et sanctionnées par Dieu, seul maître et juge des consciences.”

Les comités consultatifs de l’Union Européenne (et ce qui devrait normalement être leurs sous-comités) devraient être assujettis au contrôle démocratique de la société civile. Cette institution ingénieuse et originale pour les ‘représentants démocratiques de la société civile’ a été créée par le Traité de Paris. La Société civile aurait une influence principale sur toute la législation et serait légalement convoquée. Et pourtant, ce Traité a fait  appeler des ‘représentants pour la société civile’ qui n’ont jamais été élus démocratiquement.  Pourquoi ?

Le Comité consultatif original a été  sujet à des manipulations illégales  par des ministres. Schuman et son collègue jurisconsulte, le professeur Paul Reuter ( il a rédigé une grande partie du traité fondateur et de la Déclaration de Schuman du 9 mai 1950),  ont dénoncé ce qui suit  dans un livre. Dans le Traité de Rome, le statut de membre du Comité économique et social, du Comité des régions et du Comité scientifique et technique est décidé par le patronage politique, en secret, au cours des  sessions fermées du Conseil. Comment peut être utile et critique un avis venant des comités où les membres sont placé sous patronage politique ?

N’avoir aucune vraie démocratie pour la société civile a coûté des millions d’euros de gaspillage. Le patronage et la bureaucratie trop rigide restent les premiers dangers pour l’avenir de l’Europe, disait Schuman.

La réforme démocratique 
La réforme démocratique est la seule sortie de la crise d’aujourd’hui. Le prétendu “Traité établissant une constitution pour l’Europe” a été rejeté par des référendums dans deux états, membres fondateurs, de la Communauté Européenne. Ils ont eu davantage d’expérience en ce qui concerne leur implication dans une vraie démocratie européenne. Le vote démocratique des citoyens français et hollandais veut dire que la ‘proposition’ de traité qui changerait les  cinq institutions démocratiques originaires  est morte.  Moralement, il est clair que, pour l’établissement de chaque nouveau Traité à établir, ces publics exigeront un nouveau référendum. Et ainsi de même les autres nations exigeront aussi des référendums. La Grande-Bretagne également. La prochaine étape sera aussi celle qui peut recueillir un soutien public suffisant dans toutes les populations nationales.

Par conséquent le prochain traité devra être plus démocratique et plus clair que celui proposé et  rejeté. (Le Traité « constitutionnel » aurait reduit au néant la démocratie de la societé civile créé par Schuman.) Un ‘Oui’ se produira seulement si les 27 nations avec leur  demi-milliard de citoyens et leur multiples intérêts industriels, associatifs, écologiques soient convaincues que le prochain développement apportera une amélioration démocratique et morale.   Et cela impliqu’on fait une analyse honnête du vrai Traité de Fondation, le Traité de Paris,  signé à Paris 18 avril 1951 et de son histoire depuis cette date.

Ce traité était la vraie constitution de l’Europe! À sa naissance, le Traité de Paris en tant que  constitution développant l’Europe a été décrit comme le système le plus éminemment démocratique jamais conçu. Il aurait dû l’être. Il fut examiné comme la VRAIE base de l’Europe par  tous les parlements et institutions publics et privés. Rien n’a pu être conçu pour l’améliorer. Mais regardez le système aujourd’hui !

Aujourd’hui ou demain, la Commission et la Présidence Européenne  devront faire face aux mensonges de sa campaigne actuelle. Le 25 octobre 2006, la Commission et le Parlement européen,  mobilisant leurs budgets, ont lancé une publicité à long terme avec le slogan « Ensemble depuis 1957 ». Cette  campagne de désinformation peut seulement être interprétée comme une contorsion obstinée de l’histoire. Elle essaye de faire croire, dans les mots du communiqué de la Commission, que “le Traité de Rome serait à l’origine de l’UE”. Où sont donc les honnêtes fonctionnaires  de la Commission qui seraient assez courageux pour dire, “C’est faux !” ? Premièrement, la date est erronée. Deuxièmement, la campagne est immorale. Le marché commun n’a jamais été le début de la réconciliation et de l’unité européennes. L’Europe n’a pas été faite avec de l’argent. La présidence allemande de 2007 veut user de la “cinquantième célébration de l’anniversaire” de l’Europe pour faire la Déclaration de Berlin. En tant que membre fondateur, ils devraient lire leurs livres d'histoire!

La preuve de l’histoire
Les Allemands et d’autres gouvernements ont leurs archives nationales. Les milliers de journaux du temps et les livres ont enregistré les faits exacts. Le 18 avril 1951, afin d’empêcher des contrefaçons de l’histoire, les pères fondateurs avaient fait cette affirmation solennelle suivante:

Par la signature de ce traité, les parties participantes fournissent des preuves de leur détermination pour créer la première institution supranationale et par cela et de ce fait créent la véritable base d’une Europe organisée. Cette Europe reste ouverte à toutes les nations. Nous espérons profondément que d’autres nations nous rejoindront dans notre effort commun.
 
Cette déclaration visionnaire et ce jugement lucide des principes créant la vraie base de l’Europe avec ses  CINQ institutions démocratiques et supranationales fondées pour développer la démocratie européenne ont été signés par Konrad Adenauer (Allemagne), Paul van Zeeland (Belgique), Robert Schuman (France), Count Sforza (Italie), Joseph Bech (Luxembourg) et Dirk Stikker (Hollande)

Cette déclaration a été faite pour rappeler à nous et aux futures générations, notre devoir historique d’unir une Europe basée sur des valeurs morales sauvegardant la paix, la liberté et la  démocratie, selon un système démocratique du droit.

La Commission est Gardienne des Traités et aussi Responsable (selon une déclaration commune avec le Conseil) du patrimoine et de l’héritage du traité fondateur de l’Europe, le Traité de Paris. Les  cinq institutions démocratiques de l’Europe demeurent les moyens d’établir le progrès basé sur la justice, la vérité et l’espérance. Un certain nombre de documents concernant l’origine incontestable de la Communauté Européenne  et de l’Union Européenne sont consultables sur le site Web de Schuman : www.schuman.info/rome50.

Les membres du public regardent la Commission européenne comme étant un arbitre neutre parmi les divers intérêts qui composent l’Europe. En tant que membre du public et historien, j’attends avec intérêt  de voir les services de la Commission faire les corrections nécessaires pour assurer une discussion saine et véridique sur le passé et le futur de l’Europe.

Bien à vous,
 
David Heilbron  Price
 
 

© Bron 14092006

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